Rita Abou-Khalil s’est lancée dans une belle aventure illustrant Rindala, une oeuvre maîtresse de Saïd Akl. Cela a donné une méga-exposition à l’UNESCO. Voici comment Nagy el-Khoury a présenté l’événement :

« Excellence Monsieur le ministre de la Culture, représenté par Dr Walid Mousallem, directeur du Conservatoire national,

Chers ami(e)s,

Je vous souhaite la bienvenue à cette exposition assez particulière de l’une de nos Anciennes qui a un parcours non moins particulier.

Rita Abou-Khalil est de la promo 84. Elle suit une formation en Économie à l’USJ, épouse Youssef Rizkallah et devient la maman de trois enfants, tous anciens de Jamhour : Mazen (promo 2008), Maya (promo 2009) et Marwan (promo 2014).

Une fois tranquille quant à la formation de sa progéniture, elle se met elle-même en formation et décide de reprendre le chemin de l’université, en s’inscrivant, en 2006, en Arts plastiques à la Faculté des Beaux-arts de l’Université Libanaise, d’où elle obtient un master et s’intéresse particulièrement à la peinture. Elle est très influencée par William Turner.

Libanaise bien enracinée dans notre patrimoine culturel, séduite par la personnalité de Saïd Akl et amoureuse de ses écrits, elle plonge dans l’une de ses plus belles oeuvres, Rindala, qu’elle décide de mettre en peinture, en 43 tableaux formant un tout.

Elle se met au travail début mars 2015 et l’accouchement se fait, naturellement, neuf mois plus tard.

Durant ces neufs mois, elle accompagne Saïd Akl dans son parcours, Saïd Akl qui nous a quittés le 28 novembre 2014. Entre lui et elle, la communion se fait alors entre ciel et terre.

Je suis allé la visiter dans son atelier, à Bsous, il y a quelques semaines. Elle était alors en plein chantier, et moi enchanté de ce que j’ai vu.

Quel lieu plus symbolique que le Palais de l’UNESCO, quel parrain plus concerné que le ministère de la Culture pour mettre en valeur le travail de Rita ? »

Nagy el-Khoury