Les « années 80 », comme lorsque Sammy Clark chantait Grendizer, comme lorsque Joe Ghanem animait la célèbre publicité du fromage Picon sur nos télés libanaises très rétro, marquant les esprits de plusieurs générations à venir ; aussi et surtout comme lorsque Samy Khayath animait ses pièces à succès et que les officiers de l’Armée libanaise redonnaient de l’allure à notre cher Liban. Ces Anciens, parmi d’autres futurs dirigeants, directeurs, dans différents secteurs à différents niveaux, comme tous ceux qui les y ont précédés, sont issus de cette époque-là.

Il était alors indispensable, inévitable, d’organiser une soirée spéciale, s’articulant autour des noms cités, présents ce jour-là, et autour de ces fameuses années 80, pour le plus grand plaisir des 400 personnes réunies, anciens de Jamhour (et moins anciens), petits et grands et un peu moins grands quand même.

Ce soir-là aussi ne pouvait être plus digne et noble occasion pour célébrer la continuité de Jamhour, en honorant le père Sion en partance pour un nouveau voyage, un nouveau périple et une nouvelle mission au service du Seigneur, et d’introniser avec ferveur et enthousiasme son successeur, le père Batour, afin de perpétuer le rayonnement de Jamhour.

Les contributions furent nombreuses ce soir-là, au bénéfice de la « Mutuelle de Bourses Scolaires », assurant ainsi la pérennité de la tradition de Notre-Dame de Jamhour en tant que porteuse d’un message culturel et humain. Ces mêmes donations permettent au Collège de préserver sa dimension humaine à travers la capacité de continuer d’octroyer des bourses scolaires et autres aides lorsque le besoin se fait ressentir au sein de la grande famille de Jamhour.

Une généreuse tombola a pu offrir des lots grâce aux sponsors qui sont, à chaque fois, dûment remerciés, ne laissant jamais d’insatisfaits à l’issue de la distribution des lots.

La soirée continua longtemps dans la nuit avec un accompagnement de performances musicales, Sammy Clark en particulier, et musique disco en trombe, purement « 80’s » il faut dire, pour célébrer avec joie le rôle social, culturel et éducatif de cette chère institution !

Vivement les « 90’s » !

Ragi J. Eddé