Cette année, le thème de la rencontre spirituelle était « Jean-Baptiste nous ouvre le chemin de la miséricorde ». Après un accueil aussi convivial que chaleureux, nous nous dirigeons vers la grande salle Naoum Khattar pour la présentation de la journée, une prière d’introduction animée par le père Jean Dalmais, un passage du Miserere d’Allegri expliqué par Alexis Moukarzel, quelques lectures et un film impressionnant : Jean-Baptiste une voix qui crie dans le désert.

Père Dalmais prend ensuite le micro et nous raconte Jean-Baptiste le précurseur. De sa naissance à sa vie austère qu’il mène au désert. Il devient prédicateur et baptise par l’eau. Il finira sa vie en prison après avoir baptisé le Christ.

Comme dans toutes les retraites spirituelles proposées par l’Amicale, le carrefour de la journée est très enrichissant. Plusieurs générations se retrouvent autour d’une table pour discuter d’un thème pas facile cette année : la miséricorde. Dans un monde de rancunes, de haines, de guerres, d’injustices et j’en passe, la Miséricorde se fraye un chemin dans la Bibliothèque Charles Hélou où notre groupe est réuni. L’étymologie du mot « miséricorde » vient de misere (« misère, nécessité ») et de cor/cordis (« coeur ») en latin. Il signifie avoir un coeur solidaire avec ceux qui sont dans la nécessité. Aussi, dans le langage courant, on assimile la miséricorde à la compassion et au pardon. La discussion a démarré timidement pour s’animer petit à petit avec les propositions des uns et des autres.

Une mise en commun des différents carrefours a précédé la messe latine célébrée dans le petit oratoire du Centre Sportif. La chorale d’anciens et la participation des retraitants ont fait que la messe était, comme d’habitude, un moment intense de recueillement et d’émotion.

Notre journée de retraite spirituelle se termine par un repas que nous sommes nombreux à partager. Cette journée spirituelle nous a donné à réfléchir pendant quelques heures et continue à le faire. Je conclus avec cette 3e question du carrefour : « Quelles sont les barrières qui nous empêchent de vivre cette expérience de la Miséricorde ? »

Maya Chédid Anid

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